D’où vient cet engouement des Basques, pour ce que nous appelons en dehors d’Euskal-Herri, le jeu de paume ? Comment se sont-ils appropriés ce fantastique jeu de balle, en y apportant malgré tout une certaine créativité (le plus bel exemple étant le chistera), pour en faire ce que nous appelons depuis un siècle : la Pelote basque ? Ce récit qui couvre la période allant de 1720 à 1900 détaille ce que fut cette évolution passant d’un jeu pratiqué essentiellement par la noblesse, à ce jeu que les bergers ont ensuite repris à leur compte avant d’être enfin adopté par tout un peuple. Nous assistons à l’évolution du Laxoa vers le Rebot, à travers des documents anciens pour beaucoup inédits. Des bertsu-papera, vieux poèmes épiques qui se sont transmis de génération en génération jusqu’à ce qu’ils soient transcris sur papier. Des actes notariés de défis organisés avec force paris ou bien des compte-rendu de conseils municipaux. Par la littérature et bien entendu par la presse d’époque, pour en faire une véritable chronique de la pelote à partir de 1840 jusqu’à 1900. C’est l’occasion de redécouvrir les pilotaris mythiques que furent Perkain et Assantza et de faire connaissance avec les générations suivantes. De Gascoïna et de ce saratar incontournable, Michel Dihursubehere alias Monsieur Michel, guide favori de sa majesté Eugénie de Montijo, mais également des frères Borotra, de Jean-Baptiste Halty, des frères Larrondo, de Xilar, de Jean-Pierre Borda Otharré et bien évidemment Joseph Apestéguy, tout jeune Chiquito de Cambo. Sans oublier les meilleurs pilotaris d’Hego-Alde que furent, Urchalle, Melchior, Chiquito de Eibar ou Le Manchot de Villabona, entre autres. C’est aussi un merveilleux parcours au cœur du jeu et de ses défis entre village, entre les pilotaris du nord et du sud du Pays basque. Au cœur de la tradition, cette étude révèle aussi l’histoire de la pelote à Sare, de ses lieux de pratique et bien évidemment de l’historique fronton de la place, ses différentes transformations liées à l’évolution du jeu et des instruments. C’est l’histoire des frontons en général qui se dessine. C’est ainsi que le jeu des rois devint le roi des jeux en Pays basque… PHILIPPE REGNIER, né en 1957 à Paris, est Architecte Designer, ancien membre de Pariseko Eskual Etxea et de Gernika Taldea, il est passionné par la voix, le chant et la musique. Le dessin et la peinture sont aussi indissociables de son parcours qui trouve un accomplissement dans la lumière d’Euskal-Herri et dans ses traditions culturelles. Outre la parution de cet ouvrage, il est aussi l’auteur d’une étude remarquable sur l’épopée de l’illustre ensemble vocal et chorégraphique Eresoinka 1937-1939, (Éditions Iru Errege 2013 ©).

• D’où vient cet engouement des Basques, pour ce que nous appelons en dehors d’Euskal-Herri, le jeu de paume ? Comment se sont-ils appropriés ce fantastique jeu de balle, en y apportant malgré tout une certaine créativité (le plus bel exemple étant le chistera), pour en faire ce que nous appelons depuis un siècle : la Pelote basque ?
• Ce récit qui couvre la période allant de 1720 à 1900 détaille ce que fut cette évolution passant d’un jeu pratiqué essentiellement par la noblesse, à ce jeu que les bergers ont ensuite repris à leur compte avant d’être enfin adopté par tout un peuple. Nous assistons à l’évolution du Laxoa vers le Rebot, à travers des documents anciens pour beaucoup inédits. Des bertsu-papera, vieux poèmes épiques qui se sont transmis de génération en génération jusqu’à ce qu’ils soient transcris sur papier. Des actes notariés de défis organisés avec force paris ou bien des compte-rendu de conseils municipaux. Par la littérature et bien entendu par la presse d’époque, pour en faire une véritable chronique de la pelote à partir de 1840 jusqu’à 1900.

• C’est l’occasion de redécouvrir les pilotaris mythiques que furent Perkain et Assantza et de faire connaissance avec les générations suivantes. De Gascoïna et de ce saratar incontournable, Michel Dihursubehere alias Monsieur Michel, guide favori de sa majesté Eugénie de Montijo, mais également des frères Borotra, de Jean-Baptiste Halty, des frères Larrondo, de Xilar, de Jean-Pierre Borda Otharré et bien évidemment Joseph Apestéguy, tout jeune Chiquito de Cambo. Sans oublier les meilleurs pilotaris d’Hego-Alde que furent, Urchalle, Melchior, Chiquito de Eibar ou Le Manchot de Villabona, entre autres.

• C’est aussi un merveilleux parcours au cœur du jeu et de ses défis entre village, entre les pilotaris du nord et du sud du Pays basque. Au cœur de la tradition, cette étude révèle aussi l’histoire de la pelote à Sare, de ses lieux de pratique et bien évidemment de l’historique fronton de la place, ses différentes transformations liées à l’évolution du jeu et des instruments. C’est l’histoire des frontons en général qui se dessine.

C’est ainsi que le jeu des rois devint le roi des jeux en Pays basque…

PHILIPPE REGNIER, né en 1957 à Paris, est Architecte Designer, ancien membre de Pariseko Eskual Etxea et de Gernika Taldea, il est passionné par la voix, le chant et la musique. Le dessin et la peinture sont aussi indissociables de son parcours qui trouve un accomplissement dans la lumière d’Euskal-Herri et dans ses traditions culturelles.

Outre la parution de cet ouvrage, il est aussi l’auteur d’une étude remarquable sur l’épopée de l’illustre ensemble vocal et chorégraphique Eresoinka 1937-1939, (Éditions Iru Errege 2013 ©).

Format 210 x 297 mm, texte et photos, 352 pages, prix 30 €

Parution 1er trimestre 2023

ISBN 979-10-91172-11-0